"Dans ton sommeil" de Caroline et Eric du Potet, français.
Alors ça sera une bonne surprise, c'est moins soporifique que prévu. Parce que bon les précédentes expériences fantastiques hexagonales ne nous ont pas laissé un souvenir impérissable (à part des courts métrages de tuerie).
Synopsis : Anne Parillaud et Jean Luc Anglade ont une belle maison et un ados un peu pénible. D'ailleurs il rate une marche pour s'empaler sur des fers à bétons tout frais. Anne et Jean Luc sont bien tristes. Anne décide de se donner corps et âme à son métier d'infirmière (tellement qu'elle manque de buter une patiente). Elle est un peu patraque, elle fait pas attention et en rentrant chez elle elle renverse un jeune inconnu avec une tête à claques. D'ailleurs il les mérite (car comme dit Djo-Hell, les ados sont des cons).
On s'attend à une avalance de tsing-tsing-tsing mais non. C'est un bon point. Mais on est pas réellement surpris. Pas d'ambiguité sur le-jeune-qui-est-mort/la-tête-à-claque (du genre j'identifie tous les jeunes à mon fils qui est mort bêtement). Pas de remise en question du rôle passif du spectateur, à la "Funny Games" (c'est pas l'adolescent qui est fou dans sa tête, c'est toi le public qui est malsain). On devine un peu tout, tout de suite. Et le reste, bon c'est un peu leur problème, non ?
La citation : "c'est moins grave que si c'était pire" Djo-Hell